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SUBSTANTIALITÉ, subst. fém.
A. − PHILOS. [P. oppos. à phénoménalité (dér. s.v. phénoménal)] Caractère de ce qui existe en soi; nature d'un être qui existe en soi et par soi. La substantialité de Dieu et la substantialité des choses créées (V. Delbos, Le Spinozisme, 1916, p. 210).La propriété en général: c'est l'objet possédé qui existe en soi, qui se définit par la permanence, la temporalité en général, la suffisance d'être, en un mot la substantialité (Sartre, Être et Néant, 1943, p. 678).V. immobile ex. 3, substance I A 2 ex. de Gilson.
B. − P. anal. [Corresp. à substantiel A 2] Caractère de ce qui est essentiel, fondamental, important. Nulle part la substantialité du changement n'est aussi visible, aussi palpable que dans le domaine de la vie intérieure (Bergson, La Perception du changement, Oxford, Clarendon Press, 1911, p. 26).
Prononc.: [sypstɑ ̃sjalite]. Étymol. et Hist. a) Fin xve-déb. xvies. « la substance, ce qui est essentiel (dans quelque chose) » (L'Infortuné, Art de rhetorique ds Jardin de Plaisance, XIV), également 1532 (C. de Bourdigné, La légende joyeuse, 12 ds Quem. DDL à paraître), attest. isolées jusqu'au xviiies. (1706, Nouvelle de la République des Lettres, t. 1, p. 234); b) 1817 « nature substantielle de quelque chose » (Maine de Biran, Journal, p. 6). Dér. de substantiel*; suff. -ité*; cf. lat. tardif substantialitas « caractère de ce qui est essentiel, substantiel; réalité » (ves., v. Blaise Lat. chrét.). Fréq. abs. littér.: 37. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 38. − Gohin 1903, p. 273. − Quem. DDL t. 13.