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STORE, subst. masc.
A. −
1. Panneau mobile, en tissu ou en matériau léger, qui est fixé à la partie supérieure d'une ouverture vitrée, à l'intérieur ou à l'extérieur du châssis, pour intercepter ou tamiser la lumière et qui, à cet effet, peut être baissé et relevé à volonté grâce à un mécanisme d'enroulement autour d'un axe horizontal. Un tapis à bandes rouges sur l'escalier, des stores à fleurs aux fenêtres (Goncourt, Journal, 1861, p. 962).Les maisons d'en face dormaient, assommées sous les coups de soleil, tous volets clos, tous stores descendus (Malègue, Augustin, t. 2, 1933, p. 17).V. nansouk ex. de Adam.
SYNT. Store imprimé, rayé, uni; store blanc, bleu, jaune, orange; stores clairs; store de coutil, de toile; store en bambou, en bois, en matière plastique, en paille; store d'une porte-fenêtre; stores d'une voiture; pénombre des stores; fenêtre tendue d'un store; fiacre aux stores baissés; abaisser, lever un store; dérouler, rouler un store; manœuvrer un store.
Store à l'italienne. Store extérieur qui peut se mettre en position oblique ou verticale grâce à des montants repliables. Certains stores peuvent être projetés verticalement et soutenus par des montants, ils sont dits « à l'italienne » (Nér.Hist. Art1985).
Store vénitien. Store extérieur ou intérieur composé de lamelles horizontales orientables généralement en alliage d'aluminium ou en matière plastique. Quand ses yeux s'arrêtaient sur les stores vénitiens aux stries lumineuses, on devinait qu'il évoquait la mer (Simenon, Vac. Maigret, 1948, p. 54).
2. P. anal. Fermeture d'une devanture de magasin ou d'une entrée de garage dont le fonctionnement est analogue à celui d'un store de fenêtre. (Dict. xxes.).
B. − Large auvent généralement de toile qui se déploie à volonté au-dessus d'une vitrine ou d'une terrasse pour les protéger du soleil et qui reste enroulé autour de son mécanisme lorsqu'il est inutilisé. Store d'un magasin. Quatre tables rondes et huit chaises de jardin, qu'on aligne sur le trottoir, sous un grand store où on lit en lettres rouges: hôtel-vins-liqueurs (Dabit, Hôtel Nord, 1929, p. 73).Le porche forme une terrasse garnie de fleurs, largement couverte par un grand store de couleur vive (Martin du G., Taciturne, 1932, II, p. 1277).V. oblique ex. de Camus.
Store capote. Store de forme cintrée monté sur une armature d'arceaux repliables. Stores capotes d'un grand hôtel (Lar. encyclop.-Lar. Lang. fr.).
C. −
1. Grand voilage qui se lève et s'abaisse au lieu de coulisser sur une tringle horizontale; p. ext., voilage classique. Store de filet; store en dentelle, en mousseline, en plumetis, en voile; lumière tamisée par des stores; baisser, tirer les stores. Un store de tulle brodé ménageait un demi-jour dans le cabinet (Zola, Nana, 1880, p. 1137).Sans bruit, comme descend un store de tulle, on la voyait [la bruine] baigner mollement les tombes (Toulet, J. fille verte, 1918, p. 294).
Store bouillonné, store vénitien/à la vénitienne. Voilage orné de bandes bouillonnées qui se lève et s'abaisse. Le voilage sable donne aux stores bouillonnés un généreux tombé (Modes et travaux,oct. 1987,p. 91, col. a).Store vénitien prêt-à-poser avec ruban fronceur. Tissage très fin en tulle, 100 % polyester, lavable à 30o(Catal. Neckermann, printemps-été 1991, p. 552, col. 3).
2. Panneau composé de larges lamelles verticales orientables, en tissu ou en matière plastique, qui coulisse latéralement devant une ouverture, le plus souvent une grande baie vitrée, pour tamiser la lumière. Stores à lamelles orientables (...), largeur 11 cm, coulissant sur rail alu [minium] laqué blanc (Catal. La Redoute, automne-hiver 1987-88, p. 1051).
REM.
Storiste, subst.Personne qui fabrique ou qui vend des stores. Faites confiance à votre storiste pour l'installation et les conseils techniques particuliers à votre cas (Rustica hebdo, 24-30 juin 1981, p. 12).
Prononc. et Orth.: [stɔ:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1267-75 stoire « natte de jonc ou de sparterie » (Martin da Canal, Les Estoires de Venise, éd. A. Limentani, p. 318: Veneciens estoient logiés en feuillés et desos stoires et en loges de fust), attest. isolée; 2. 1559 estore « natte posée au sol » (G. Postel, De la Republique des Turcs, p. 47 d'apr. R. Arveiller ds Mél. I. Frank, p. 47); 1664 store « natte destinée à protéger du soleil » (J. de Thévenot, Relation d'un Voyage fait au Levant, ibid., pp. 16-17); noté comme fém. jusqu'en 1740 (Trév.); masc. dep. 1740 (Ac.). Empr. à l'ital. du Nordstora (dep. xvies., Caro d'apr. DEI; lat. médiév. stora à Plaisance et à Parme au xiiies., ibid.), var. de l'ital. stuoia « natte de jonc ou de sparte » (dep. xives.), du lat. storea « id. ». 1 est empr. à la var. vénit. stiora, stoire dans un texte lat. médiév. du xiies. à Venise. Voir FEW t. 12, p. 283b. Fréq. abs. littér.: 240. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 144, b) 365; xxes.: a) 332, b) 502. Bbg. Boulan 1934, p. 47. − Hope 1971, p. 304. − Quem. DDL t. 34.