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STHÉNIQUE, adj.
MÉDECINE
A. − [En parlant d'une pers.] Énergique, vigoureux, qui a du tonus et de la force en excès. Du point de vue endocrinien, ce sont des hyperthyroïdiens et des sympathicotoniques. Mais il faut distinguer le longiligne sthénique chez lequel à la vitesse des réactions s'ajoute l'énergie et qui est hyperthyroïdo-surrénalien, et le longiligne asthénique chez lequel l'éréthisme remplace l'énergie (Delay, Psychol. méd., 1953, p. 153).
B. − [En parlant d'agents thérap.] Qui renforce l'activité des organes. Pour éviter ces effets, dits androgènes, et conserver les propriétés sthéniques ou anabolisantes des hormones mâles, les pharmacologues s'orientèrent vers d'autres dérivés (R. Schwartz, Nouv. remèdes et mal. act., 1965, p. 55).
REM.
Sthénogène, adj.Dont le rôle est d'engendrer de la force. Nous avons déjà dit que le système spécifique de la fonction sthénogène est le système sympathique; le système nerveux central, en effet, n'est pas un organe de production: il n'opère que les transformations de qualité et la répartition des charges utiles (Mounier, Traité caract., 1946, p. 260).
Prononc.: [stenik]. Étymol. et Hist. 1797 la vertu sthénique ou asthénique des agents chimiques (Ann. chim. et phys., t. 22, p. 61). Dér. de sténie* « force, puissance » (1814, Nysten), lui-même issu du gr. σ θ ε ́ ν ο ς « force » (cf. -sthénie et asthénie); suff. -ique*. Bbg. Quem. DDL t. 12.