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SPIRITE, adj. et subst.
ÉSOTÉRISME
I. − Adj. Relatif au spiritisme et à ses adeptes. Synon. rare spiritiste.Doctrine, hypothèse, théorie spirite; courant, mouvement spirite; littérature spirite; ouvrages, revues spirites; séance spirite; manifestations, phénomènes spirites. Les expériences spirites pas plus que les dogmes religieux n'apportent de preuve que l'âme subsiste (Proust, Prisonn., 1922, p. 187).L'excessive curiosité pour le paranormal, les pratiques spirites ou divinatoires ont tôt fait (...) de mener les imprudents à la folie (Amadou, Parapsychol., 1954, p. 332).
PSYCH. Délire spirite. ,,Trouble délirant dans lequel le sujet se croit doué d'un pouvoir particulier (médiumnité) qui lui permet de communiquer avec les esprits`` (Piéron 1973).
II. − Subst. Adepte du spiritisme; en partic., personne qui a la faculté d'entrer en communication avec les esprits. Synon. médium, spiritiste (rare, dér. s.v. spiritisme).Les mages, les théosophes, les kabbalistes, les spirites, les hermétistes, les Rose-Croix (Huysmans, Là-bas, t. 2, 1891, p. 147).Ces spirites qui prétendent s'entretenir avec les ombres (Duhamel, Confess. min., 1920, p. 10).
Empl. adj. Cercle, société spirite. Ce photographe spirite, qui, sous l'Empire, fournissait aux gens l'image authentique des esprits (Clemenceau, Vers réparation, 1899, p. 131).Je ferai tourner la table, vous verrez, on « lui » parlera, ajouta-t-elle, l'air grave. Pascal comprit que la vieille femme était spirite (Van der Meersch, Invas. 14, 1935, p. 443).
Prononc. et Orth.: [spiʀit]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1857 subst. « adepte du spiritisme » et adj. « du spiritisme, des esprits » (A. Kardec, Le Livre des esprits contenant les principes de la doctrine spirite, p. 1 et p. 29 ds Höfler Anglic.); 1866 adj. manifestations « spirites » (Renan, Apôtres, p. 236). Empr. à l'angl.spirit « esprit » (de l'a. fr. esperit ou du lat. spiritus, -i, v. esprit) en tant qu'élém. de comp. d'orig. amér. tels que spirit-rapping « coups attribuables à des esprits » (1852 ds NED Suppl.2, Americanisms et DAE), « communication avec les esprits qui se manifestent en frappant des objets » (1853, ibid.) et spirit-rapper « médium, personne qui entre en communication avec les esprits frappeurs » (1853, ibid.) ou spirit-medium (ibid.), rapping et rapper étant respectivement subst. verbal et dér. de to rap « frapper », rapping étant att. dep. 1848 en parlant des coups attribués à des manifestations d'esprits (ibid.). Fréq. abs. littér.: 50. Bbg. Darm. 1877, p. 215. − Gorcy (G.). Cf.bbg. spiritualité.