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SOUTRAGE, subst. masc.
SYLVIC. Opération annuelle consistant à enlever les sous-bois (bois mort, aiguilles de pin, fougères, genêts) qui rendent difficile l'exploitation de certaines forêts comme celle des Landes en particulier. (Dict. xixeet xxes.). P. méton. ,,Produit du nettoiement des plantations de pins des landes, employé comme litière`` (Littré). On l'envoyait avec sa faulx et l'âne Sur le versant où pousse le soutrage Moins épineux plus docile au lainage (Jammes, De tout temps, 1935, p. 229).
Droit de soutrage. ,,Droit d'utiliser les morts-bois, les feuilles mortes et les herbes sèches que l'on peut récolter dans une forêt`` (Lar. encyclop.; ds GDEL).
Prononc.: [sutʀa:ʒ]. Étymol. et Hist. 1. [1789 soustrage (d'apr. Rob. 1985)] 1796 soustrage « litière » (Feuille du cultivateur, 6, 102); 2. 1869 soutrage « produit du nettoiement des plantations de pins des landes, employé comme litière » (Faré, Enquête sur les incendies des Landes, p. 41, 156 et 194 ds Littré Suppl. 1877). Mot gasc. sostratge (1369, Arch. hist. Gironde, 10, 151 ds Levy Prov.), dér. de soustrá « mettre la litière », lequel représente un type lat. *substrare, de même sens, formé sur le lat. class. substratum, supin de substernere « étendre dessous, mettre (de la paille) sous ». Cf. aussi le déverbal soustre subst. masc. « ce que la fourche laisse à terre, avant que ne passe le râteau » (xiiies., Grand Cartulaire de Jumiéges, p. 181, col. 2 ds Delisle, Ét. sur la condition de la classe agric. en Normandie, p. 275) que l'on rencontre aussi au sens de « litière » (1remoit. du xives., ms. d'Évreux ds Roques t. 1, p. 81, no470; v. aussi les attest. de 1333 et de 1462 ds Gdf.).