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SOÛTRA,(SOUTRA, SOÛTRA) subst. masc.
LITT. Règle ou précepte exprimé(e) sous forme d'aphorismes, parfois inintelligible sans le secours d'un commentaire. (Dict. xxes.).
P. méton. Recueil de préceptes sanscrits dans lequel sont réunies les règles du rituel, de la morale, de la vie quotidienne. Le bouddhisme est né sept siècles avant le christianisme. Cakia Mouni fut l'auteur des soutras (Vigny, Journal poète, 1859, p. 1346).Les soûtras védiques sont des descriptions du vieux rituel; ils exposent dans le plus grand détail les actes de chaque cérémonie solennelle ou privée (Hist. des litt., t. 1, 1967, p. 948 [Encyclop. de la Pléiade]).
P. anal. L'on peut encore se figurer à peu près l'état de ces premiers soutras chrétiens. C'étaient des espèces de fascicules de sentences et de paraboles, sans beaucoup d'ordre (Renan, Évangiles, 1877, p. 81).
Prononc. et Orth.: [sutʀa]. Formes sūtra (Lexis 1983), sûtra (Rob. 1985), soû- (Littré, Rob. 1985), sou- (Lexis 1983). Prop. du Conseil sup. de la lang. fr. ds Doc. admin. du J.O., 6 déc. 1990: soutra, v. p. 18, col. 2. Étymol. et Hist. 1842 (Ac. Compl.). Mot skr. signifiant « corde, fil; règle exprimée en brefs aphorismes; nom générique de traités (de philosophie, de grammaire, etc.) consistant en séries de ces règles; nom générique des traités de rituel védique » (N. Stchoupak, L. Nitti, L. Renou, Dict. skr.-fr.).