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SOUS-VIRER, verbe intrans.
AUTOMOB. [Le suj. désigne une voiture ou p. méton. un conducteur] Déraper par les roues avant, vers l'extérieur du virage. Anton. survirer.Qu'il s'agisse de faire survirer ou sous-virer une voiture, il faut toujours prendre garde d'effectuer ses réglages sans excès (J. Rives, La Conduite des automobiles, 1968, p. 112).
Prononc. et Orth.: [suviʀe], (il) sous-vire [-vi:ʀ]. Étymol. et Hist. 1964 (Lar. encyclop.). Dér. de virer*; préf. sous-*.
DÉR. 1.
Sous-virage, subst. masc.,automob. Dérapage d'une voiture par les roues avant, vers l'extérieur du virage. Anton. survirage.Des stages de maîtrise du véhicule d'une durée de deux jours avec, au programme, sous-virage et survirage (Le Monde loisirs, 12 avr. 1986, p. 26, col. 5).− [suviʀa:ʒ]. − 1reattest. 1964 (Lar. encyclop.); de sous-virer, suff. -age*.
2.
Sous-vireur, -euse, adj.,automob. [En parlant d'un véhicule] Qui a tendance à sous-virer. Anton. survireur.Lorsqu'une voiture dérape par ses roues avant on dit qu'elle est « sous-vireuse » (J. Rives, La Conduite des automobiles, 1968, p. 45).[Voiture à] caractère sous-vireur moins prononcé (L'Express, 29 sept.-5 oct. 1969, p. 99, col. 2).− [suviʀ œ:ʀ], fém. [-ø:z]. − 1reattest. 1964 [Lar. encyclop.]; de sous-virer, suff. -eur2*.