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SOUS-EMPLOI, subst. masc.
ÉCONOMIE
A. − [À propos de pers.] Emploi d'un nombre de travailleurs inférieur au nombre total de la main d'œuvre disponible; en partic., état d'une population active lorsqu'elle n'est pas occupée dans la pleine utilisation de sa capacité de production, soit sous forme de demandes d'emploi non satisfaites, soit sous forme de non utilisation partielle de la main d'œuvre employée (d'apr. Combe 1971). La France n'a pas connu le sous-emploi depuis vingt ans (L'Express, 12-18 déc. 1966, p. 65, col. 1).L'afflux, dans les années à venir, de quelques dizaines de milliers de médecins supplémentaires fait du sous-emploi du corps médical plus qu'une hypothèse d'école (Le Monde, 16 août 1978, p. 7, col. 4).
B. − [À propos d'une chose] Utilisation insuffisante de quelque chose. Pour vendre leur matériel sans attendre ces mutations, les industriels ont en effet procédé à sa miniaturisation, adaptant le tracteur et son outillage à la petite ou à la moyenne exploitation; faux calcul qui a conduit à la fois au suréquipement et au sous-emploi des machines par unité de production (E.-H. Lacombe,Les Changements de la société fr., Paris, éd. ouvrières, 1971, p. 39).
Prononc.: [suzɑ ̃plwa]. Étymol. et Hist. 1. [1942 d'apr. Pt Rob. 1980] 1959 « situation d'un individu sans emploi permanent ou à temps plein » (R. Gendarme, L'Écon. de l'Algérie, p. 34); 1960 supra A (Univers écon. et soc., p. 801); 2. 1971 supra B (E.-H. Lacombe, loc. cit.). Dér. de emploi* (peut-être d'apr. l'angl. under-employment 1909 ds NED Suppl.2) au sens 1; préf. sous-*.