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SOÛLANT, -ANTE, SAOULANT, -ANTE, part. prés. et adj.
I. − Part. prés. de soûler*.
II. − Adjectif
A. − [Corresp. à soûler A]
1. Vx, fam. [Corresp. à soûler A 1; en parlant d'un aliment, d'une boisson] Qui rassasie. C'est un mets bien soûlant, c'est une viande soûlante (Ac. 1798-1878).
2. Au fig. [Corresp. à soûler A 2 b] Assommant, ennuyeux, fatigant. Vacarme soûlant; parler à en être soûlant. J'ai vécu moi Ce printemps monotone On n'en peut conter rien d'intéressant Malgré ses airs baroques Et je n'ai jamais été qu'un passant Embourbé dans l'époque De loin tout ça paraît aventureux Saoulant blasphématoire (Aragon,Rom. inach., 1956, p. 75).
B. − [Corresp. à soûler B]
1. Cour., fam. [Corresp. à soûler B 1; en parlant d'une boisson alcoolisée] Qui enivre, monte à la tête. Synon. enivrant, grisant.La moule et le café au lait, alternant avec ce bon faro aigre et soûlant, désaltérant et nourrissant (Verlaine, Œuvres posth., t. 2, Souv. et prom., 1896, p. 153).
2. Au fig. [Corresp. à soûler B 3] Qui trouble, remplit d'une sorte d'ivresse; enivrant, grisant. Il fallait lui donner la soûlante et engourdissante sensation du triomphe et lui en verser le vin à pleins bords (Richepin,Flamboche, 1895, p. 128).
Prononc. et Orth.: [sulɑ ̃], fém. [-ɑ ̃:t]. Ac. 1694, 1718, 1740: soulant, e; dep. 1762: soû-.