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SOTTISIER, -IÈRE, subst.
A. − Subst. Celui, celle qui profère des sottises. Il n'était pas fait, lui, comme les autres, il n'esbroufait personne, il n'était pas sottisier, il n'était pas gueulard (Cladel, Ompdrailles, 1879, p. 49).
B. − Subst. masc.
1. HIST. LITTÉR. Recueil de chansons, de vers libres. Vallette reçut une carte postale de Caussy, lui donnant la chose comme une nouvelle inédite, dont il avait fait un quatrain pour être inséré dans le « Sottisier » du Mercure (Léautaud, Journal littér., 1, 1906, p. 251).
2. Recueil, collection de sottises, de bévues, de phrases ridicules relevées dans la presse ou sur les ondes, chez des écrivains, des personnes célèbres, etc. Synon. bêtisier.On entend quelquefois dire en Amérique qu'un des principaux responsables de la catastrophe de 1940 est ... Marcel Proust qui aurait démoralisé son pays! À verser au sottisier déjà archicomble de notre époque (Green, Journal, 1944, p. 151).Le sottisier nouveau est arrivé (...) Revoilà la petite gâterie annuelle: le sottisier d'Antenne 2. Une heure de franche rigolade. De ce rire que provoquent les situations les plus saugrenues: peau de banane dans la rue, tête contre le poteau. Là, tout se passe sous l'œil des caméras (Télérama, 24 déc. 1986, p. 94, col. 1).
Prononc. et Orth.: [sɔtizje], fém. [-jε:ʀ]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1. 1657-59 « celui qui fait ou dit des sottises » (Tallemant des Réaux, Historiettes, éd. G. Mongrédien, t. 2, p. 175: les aliziers font les alizes, et les sottisiers font les sottises); 2. a) 1666 « recueil de sottises » (Furetière, Roman bourgeois ds Romanciers du XVIIes., éd. A. Adam, p. 1084: Le Grand sottisier de France, ou le dénombrement des sottises qui se font en ce vaste royaume); 1935 « recueil de sottises, de bévues commises par des écrivains, par des orateurs » (Ac.); b) av. 1686 « recueil de bons mots, de vaudevilles, de chansons, etc. » (Chapelle ds Trév. 1752); 3. 1783 adj. (L.-S. Mercier, Tabl. Paris, t. 7, p. 282: disputes criardes, bavardes et sottisieres). Dér. de sottise*; suff. -ier*. Bbg. Nies (Fr.). Textarten-Appellative... Z. rom. Philol. 1982, t. 98, p. 328.