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SORBIER, subst. masc.
A. − BOT. Arbre de la famille des Rosacées, des régions tempérées, généralement caractérisé par des feuilles pennées, des fleurs blanches en corymbe, des fruits en baie. Un sorbier dont les feuilles légères et découpées laissaient pleuvoir (...) de légers rayons du soleil dans l'ombre (Lamart., Tailleur pierre, 1851, p. 515).
Sorbier commun, sorbier des oiseaux/des oiseleurs ou, absol., sorbier. Arbre qui croît notamment dans les forêts montagnardes, cultivé comme ornemental, caractérisé par des fruits globuleux, rouge corail, appréciés des oiseaux, et par son bois blanc rougeâtre, rouge brunâtre, au grain serré, utilisé en ébénisterie. Synon. pop. arbre* à/aux grives.Le sorbier sauvage ou le sorbier des oiseleurs, vulgairement (...) l'arbre à grives (...) est répandu partout (Baudrillart, Nouv. manuel forest., t. 1, 1808, p. 276).Le sorbier rouge, qu'assiége Plus d'un loriot en passant, Fait pleuvoir ses grains sur la neige; On dirait des gouttes de sang (Bouilhet, Dern. chans., 1869, p. 262).V. apparaître ex. 2.
Sorbier domestique ou, absol., sorbier. Arbre qui croît dans les bois, les haies, parfois cultivé, caractérisé par des fruits comestibles, piriformes, verdâtres, jaune brun ou rougeâtre, et par son bois gris rougeâtre, brun rouge, très dur, recherché par les ébénistes, les graveurs sur bois, etc. Synon. cormier.Arbre à feuilles caduques (...) Sorbier domestique, Cormier (...). Feuillage vert; fruit pyriforme, jaune verdâtre (Gressent, Créat. parcs et jardins, 1891, p. 169).Elle (...) remplit trois verres d'une boisson mousseuse. − « C'est le Fritz », dit-elle « qui me fabrique ça, avec des baies de sorbier fermentées dans du miel... » (Martin du G., Vieille Fr., 1933, p. 1051).
B. − P. méton. Bois de cet arbre. Le cormier (...), le sorbier, font des dents d'engrenages (Champly, Nouv. encyclop. prat., t. 2, 1927, p. 233).Les sculpteurs du Moyen-Âge (...) ont produit les œuvres capitales. Toutes nos essences ont trouvé leur emploi, merisier, alisier, sorbier (Arts et litt., 1935, p. 22-2).
Prononc. et Orth.: [sɔ ʀbje]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. Ca 1256 çorbier (Aldebrandin de Sienne, Régime du corps, 54, 19 ds T.-L.), attest. isolée; 1544 sorbier (J. Martin, tr. Sannazar, Arcadie, 104 r ods Hug.). Empr. à l'a. occit.sorbier (xiiies. ds Levy Prov.), dér. de l'a. occit. sorba (v. sorbe); cf. le lat. médiév. sorberius (1264 ds Du Cange t. 7, p. 529). Fréq. abs. littér.: 87.