Police de caractères:

Surligner les objets textuels
Colorer les objets :
 
 
 
 
 
 

Entrez une forme

options d'affichagecatégorie :
SOIERIE, subst. fém.
A. − Étoffe de soie ou contenant de la soie. Magasin, marchand de soieries. Cette étoffe était une soierie achetée à Canton où la patience chinoise avait su peindre les oiseaux d'Asie avec une perfection... (Balzac, Splend. et mis., 1844, p. 252).Le rayon des soieries était comme une grande chambre d'amour (...). Toutes les pâleurs laiteuses d'un corps adoré se retrouvaient là, depuis le velours des reins, jusqu'à la soie fine des cuisses et au satin luisant de la gorge. Des pièces de velours étaient tendues entre les colonnes, des soies et des satins se détachaient (...) en draperies d'un blanc de métal et de porcelaine (Zola, Bonh. dames, 1883, p. 784).V. amoureux ex. 61, foulard1ex. 1, horde ex.2.
P. anal. La foule noire (...) s'évase (...) en un réseau sonore tissu de cent mille ailes exaspérées (...), le réseau flotte ainsi au-dessus du rucher dans un prodigieux murmure de soieries diaphanes (...), il palpite comme un voile d'allégresse (Maeterl., Vie abeilles, 1901, p. 87).La soierie embaumée d'un géranium (Proust, Prisonn., 1922, p. 375).
B. − P. méton.
1. Vieilli. Établissement industriel où se fabriquent des étoffes en soie. (Dict. xixeet xxes.).
2. Au sing.
a) Industrie, commerce de la soie (et, p. ext., de textiles synthétiques analogues). En soierie (soie, rayonne ou textiles synthétiques), la toile est appelée taffetas, faille (Thiébaut, Fabric. tissus, 1961, p. 64).Industrie ancienne, mais profitant de la prospérité générale, la soierie présente l'allure d'une industrie neuve: à Lyon, le nombre des métiers s'accroît (...) de 1720 à 1788 (Lefebvre, Révol. fr., 1963, p. 41).
b) Manière d'apprêter la soie. Connaître la soierie (...). La soierie a été longtemps mieux connue à Lyon que dans tout autre endroit (Besch.1845-46).
Prononc. et Orth.: [swaʀi]. Ac. 1694, 1718: soyerie; dep. 1740: soierie. Étymol. et Hist. 1. 1328 deux sayeries de soye (Inventaire de Clémence de Hongrie, 261 ds L. Douët-d'Arcq, Nouv. Rec., p. 68); 1379 soyerie (Inv. de Charles VI, f o130 v ods Fonds Barbier); 1424 soierie (Arch. nat. KK 38, f o3 v oet 43 v ods Gay); 2. 1694 « fabrique; fabrication; commerce de la soie » (Ac.). Dér. de soie1*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 136.