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SIMILISER, verbe trans.
TEXT. Faire subir à une étoffe, généralement de coton, un traitement qui lui donne un aspect brillant comme la soie. Gén. au part. passé. Coton similisé. On en fait de charmantes [blouses] en nansouk fin, en linon de fil blanc ou de couleur, en mousseline, en crépon de coton, en batiste et en nansouk similisés (La Mode illustrée, 23 mai 1909, p. 242c ds Quem. DDL t. 16).
Prononc.: [similize], (il) similise [-i:z]. Étymol. et Hist. 1902 part. passé (La Mode illustrée, p. 129 ds Quem. DDL t. 33). Dér. de l'élém. formant simili-*, s.-ent. soie*; suff. -iser*.
DÉR.
Similisage, subst. masc.a) Bijout., joaill. Traitement que l'on fait subir à des pierres blanches servant à la production d'imitations de diamant, pour leur donner du brillant. On augmente le degré de réflexion des pierres blanches, qui servent à imiter le diamant, par le similisage. Cette opération consiste à recouvrir tout ou partie de la culasse d'une pellicule extrêmement brillante qui réfléchit la lumière à la façon d'une glace (A. Boitet,Manuel prat. du bijoutier-joaillier, Paris, Dunod, 1957, p. 274).b) Text. Traitement que l'on fait subir à une étoffe, généralement de coton, pour lui donner un aspect brillant comme la soie. Le brillantage effectué sur des calandres à gros rouleaux d'acier chauffés qui peuvent être lisses (calandrage) ou finement hachurés (similisage) (Encyclop. Sc. Techn.t. 101973, p. 289). [similiza:ʒ]. 1reattest. 1935 (Larousse de l'industr. et des arts et métiers); de similiser, suff. -age*.
BBG.Dub. Dér. 1962, p. 30 (s.v. similisage).