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SIDÉROSE, subst. fém.
A. − MINÉR. Carbonate naturel de fer, présent sous forme de cristaux ou de masses grenues, globuleuses, terreuses dans les filons métallifères. Synon. fer spathique (v. ce mot dér. s.v. spath), sidérite.Un carbonate de fer, la sidérose, ressemblant à la limonite, mais le plus souvent à poussière blanchâtre, est employé comme minerai de fer, sous les noms de fer spathique et de mine d'acier (A. Pérès,Pierres et roches, 1896, p. 32).
B. − MÉDECINE
1. Sidérose (pulmonaire). Pneumoconiose (v. pneumo-2) liée à l'inhalation de particules de fer, qui atteint particulièrement les mineurs de fer et les soudeurs (à l'électricité ou à l'acétylène), les polisseurs et les aiguiseurs. La poussière de fer produit la sidérose pulmonaire, observée chez les tailleurs de limes (Macaigne,Précis hyg., 1911, p. 310).
2. ,,Excès de fer dans le sang`` (Méd. Biol. t. 3 1972).
3. ,,Infiltration de divers tissus par de fines particules ferrugineuses`` (Méd. Biol. t. 3 1972). Sidérose bulbaire [dans les tissus du globe oculaire], sidérose conjonctivale, cutanée (Méd. Biol. t. 3 1972).
Prononc.: [sideʀo:z]. Étymol. et Hist. 1. 1832 minér. (Beudant t. 2, p. 346); 2. 1884 méd. (Littré Méd.). Dér. sav. du gr. σ ι ́ δ η ρ ο ς « fer »; 2 suff. -ose2* (lat. sc. siderosis, 1866, v. NED Suppl.2). Bbg. Quem. DDL t. 8, 20.