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SIDÉRÉ, -ÉE, adj.
Qui est frappé de stupeur et, p. ext., qui est profondément surpris. Comme Raboliot soulevait une carpe encore, il resta sidéré, à contempler un pareil monstre. (...) il hochait la tête, avec un air de stupeur vertigineuse (Genevoix, Raboliot, 1925, p. 32).Elle restait sidérée, respirant à peine, prise dans un sentiment qui s'exaspérait (La Varende, Roi d'Écosse, 1941, p. 158).
Prononc.: [sideʀe]. Étymol. et Hist. 1. 1903 « frappé d'un anéantissement subit des forces vitales » (Janet, Obsess. et psychasth., t. 2, p. 92); 2. 1923 « frappé brusquement d'une profonde stupeur » (Lar. univ.). Empr. au lat.sideratus, part. passé de siderari « subir l'influence funeste des astres », dér. de sidus, sideris « étoile »; cf. déjà sidéré « céleste » (1521, Marot, Epîtres, éd. C. A. Mayer, III, 148), empr. au lat. sidereus « étoilé; relatif aux astres », dér. de sidus. Fréq. abs. littér.: 13. Bbg. Dub. Dér. 1962, p. 54.