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SIDÉRER, verbe trans.
A. − MÉD. Mettre en état de sidération. Berger sidéré par la foudre. Quelques-uns, sidérés dès le début, sont obligés de s'aliter pendant toute la durée de l'affection (Le Brun dsNouv. Traité Méd.fasc. 21928, p. 897).
P. métaph. Au fond, l'esprit révolutionnaire avait moins conquis que frappé d'une sorte d'inhibition, sidéré l'intelligence française (Bernanos, Gde peur, 1931, p. 110).
B. − Fam. Surprendre profondément quelqu'un. Synon. abasourdir, stupéfier.Je regardai Morhange. Son étonnement était sans bornes. Le préfixe berbère ti l'avait littéralement sidéré. − Avez-vous eu l'occasion de vérifier cette très ingénieuse étymologie, Monsieur? − put-il enfin proférer (Benoit, Atlant., 1919, p. 152).
Prononc.: [sideʀe], (il) sidère [-dε:ʀ]. Étymol. et Hist. 1. 1894 « frapper quelqu'un d'une stupeur soudaine » (Sachs-Villatte, Fr.-deutsches Supplement Lexikon, Berlin ds Quem. DDL t. 5); 2. 1895 « anéantir subitement les forces vitales de quelqu'un » (Valéry, Corresp., p. 233). Dér. de sidéré*; dés. -er. Bbg. Quem. DDL t. 5.