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SHOCKING, adj. inv.
Vieilli ou p. plaisant. Qui est choquant, inconvenant. Le dreyfusisme était maintenant intégré dans une série de choses respectables et habituelles (...). Il n'était plus shocking (Proust, Temps retr., 1922, p. 727).
Empl. subst. masc. Le même sujet, effleuré seulement par une plume française, aurait rapidement tourné au shocking (Baudel., Paradis artif., 1860, p. 402).
Empl. interj. ou exclam. [Marque qu'une chose ou une situation paraît inconvenable, déplacée] « (...) Quant à MlleClaudine, elle cesse d'être sous ma responsabilité et peut se faire enlever cette nuit, si cela lui plaît! » Oh! shocking! Mademoiselle! Les gamines ont disparu comme des souris effrayées (Colette, Cl. école, 1900, p. 189).
Prononc.: [ʃ ɔkiŋ]. Rob., Martinet-Walter 1973 [-kiŋg], Barbeau-Rodhe 1930, Martinet-Walter 1973 [-kiɳ]. Étymol. et Hist. 1842 adj. en interj. réprobative (Balzac, Peines de Cœur d'une Chatte Angl., p. 22 ds Bonn., p. 131); 1853 adj. (Wey, Angl. chez Eux, p. 296, ibid.). Empr. à l'angl.shocking « qui offense, qui choque » (1691 choquant, 1703 chocquing ds NED) part. prés. adj. de to shock prob. issu du fr. choquer*. Bbg. Quem. DDL t. 17.