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SEXTE, subst. fém.
A. − ANTIQ. ROMAINE ou littér. Troisième des quatre parties du jour; heure à laquelle elle commence (vers midi, sixième heure du jour). Le soleil à son heure de sexte qui brille au centre de la circonférence (Claudel, Corona Benignitatis, 1915, p. 382).
B. − LITURG. CATH. Heure canoniale qui se récite vers midi, sixième heure du jour, entre tierce et none. Il se remémorait le symbolisme de ces heures canoniales (...). Récitée, dès l'aube, prime figurait l'adolescence; tierce la jeunesse; sexte la pleine vigueur de l'âge; none les approches de la vieillesse et les vêpres allégorisaient la décrépitude (Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 232).V. prime1ex. 2.
Prononc. et Orth.: [sεkst]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1remoit. xiiies. siste hure « la sixième heure (commençant à midi) » (Évangile Nicodème, éd. G. Paris et A. Bos, A 811, p. 26: Ço fust la siste hure del jur [cf. Luc 23, 44]); xives. p. ell. sexte (Chevalier papegau, éd. F. Heuckenkamp, p. 14: quant haulte sexte fu passee); 2. 1433 liturg. cath. (doc. ds Arch. de Bretagne, t. 7, p. 73 ds Fonds Barbier: sera [...] sonnee et dicte sexte); 1499 (doc. ds A. Joubert, Ét. sur la vie privée au XVes. en Anjou, p. 256 ds Delb. Notes mss: tierce, sizte et nonne et complies); 1548 (Rabelais, Anc. prol. du Quart livre, éd. R. Marichal, p. 289: tierce, sexte et nonne); 3. 1765 antiq. romaine (Encyclop. t. 8, p. 193b, s.v. heure). Empr. au lat. chrét.sexta « sexte, heure canoniale » (ves., Cassien ds Blaise Lat. chrét.), du lat. class. sexta, p. ell. pour sexta hora « sixième heure (du jour, vers midi) », comp. de sexta, fém. de sextus « sixième », et de hora « heure ». Cf. sieste, sixte, et, parmi les noms des heures canoniales: prime, tierce, none. Fréq. abs. littér.: 19. Bbg. Reiner Doublets 1982, p. 34.