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SÉNILITÉ, subst. fém.
Caractère de ce qui ou de celui/celle qui est sénile.
A. − PATHOLOGIE
1. Dégénérescence progressive et irréversible de certains tissus ou organes due à leur vieillissement. C'est le tableau anatomique désormais classique de la sénilité cérébrale avec artériosclérose (Ce que la Fr. a apporté à la méd., 1946 [1943], p. 250).
2. Ensemble des troubles physiques et mentaux liés à la vieillesse; état qui en résulte. Fallait-il jeter l'outil, renoncer à l'action, ne faire plus que vivre, aimer les belles filles qui passent? Ou bien n'était-ce que la faute de sa sénilité, s'il devenait incapable d'écrire une page, comme il était incapable de faire un enfant? La peur de l'impuissance l'avait toujours tourmenté (Zola, DrPascal, 1893, p. 259).
Sénilité précoce. V. précoce II C.
P. anal., BOT. Synon. de sénescence (v. ce mot B).Tout s'en mêle en dehors (...) des qualités de ce terrain et des caprices de ce ciel, inondation inattendue (...), maladies venues du dehors, sénilité naturelle si des greffes et des croisements ne sont pas intervenus (Faure, Espr. formes, 1927, p. 93).
B. − Lang. cour. Synon. de décrépitude, gâtisme.L'intelligence générale se maintient donc égale à elle-même tout le long de la vie, au moins jusqu'à la sénilité (Mounier, Traité caract., 1946, p. 621).
Prononc. et Orth.: [senilite]. Att. ds Ac. dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. 1832 « vieillesse, débilité » (Raymond); 1865 sénilité précoce (Vallès, Réfract., p. 146); 2. 1843 « état d'une personne sénile » (Sainte-Beuve, Corresp., t. 5, p. 269). Dér. de sénile*; suff. -(i)té*. Fréq. abs. littér.: 46.