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SÉMINARISTE, subst. masc. et adj.
RELIG. CATH.
I. − Subst. masc. [Corresp. à séminaire A 1] Élève d'un séminaire. Il avait voulu être prêtre, pour satisfaire ce besoin d'affection surhumaine qui faisait son seul tourment. Il ne voyait pas où aimer davantage. (...) Si la tentation devait venir, il l'attendait avec sa sérénité de séminariste ignorant (Zola,Faute Abbé Mouret,1875,p. 1234).− (...) vous trouverez notre petit séminariste qui vient d'arriver en vacances. Et Léopold trouva là-haut l'aîné des petits-fils de MmeHaye, celui-là qui se destinait à la prêtrise. − Ah! dit Léopold, avec sa bonne grâce accoutumée, vous voilà maintenant avec la soutane (Barrès, Colline insp., 1913, p. 266).
II. − Adj., peu usuel, parfois péj.
A. − Qui appartient, qui est relatif à un séminaire. La solitude du bois répétait doucement l'écho du rire heureux et déjà sage de ces petits curés en miniature, de ces bandes d'enfants noirs, rouges, violets, bleus: l'enfance séminariste de Rome (Goncourt, MmeGervaisais, 1869, p. 187).
B. − Qui rappelle le séminariste. Il lui parla quelque temps encore en patois séminariste de blessures à fermer (Baudel., Fanfarlo, 1847, p. 545).Quant au pauvre garçon, le noir officiel Et les habits de drap, à coupe droite et triste, Pouvaient lui donner l'air un peu séminariste (Coppée, Poés., t. 1, 1872, p. 255).
Prononc. et Orth.: [seminaʀist]. Ac. 1694, 1718: seminariste, ensuite sé-. Étymol. et Hist. 1609, 3 juill. (Ordonn. de l'archevêque de Bordeaux ds Arch. hist. Gironde, t. 50, p. 411). Dér. de séminaire*; suff. -iste*. Fréq. abs. littér.: 210. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 294, b) 277; xxes.: a) 233, b) 353.