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SEMI-LIBERTÉ, subst. fém.
A. − DR. PÉNAL
1. ,,Mesure éducative qui sert de transition entre l'internat de rééducation pour adolescents délinquants et la vie libre, ou en milieu familial`` (Moor 1966). En 1837 a été fondée la colonie de Mettray. Ce fut un bienfait puisque cela permettait de faire sortir les enfants de prison et de les mettre dans une bonne maison d'éducation. On voulait ensuite essayer de remettre ces enfants en semi-liberté (Rollet, inL'Enfance en danger moral, 1928, p. 23 ds Quem. DDL t. 21).
2. ,,Régime d'exécution des peines privatives de liberté, permettant au condamné d'exercer à l'extérieur de l'établissement pénitentiaire une activité professionnelle, de suivre un enseignement, une formation professionnelle, de suivre un traitement médical, tout autre temps disponible étant nécessairement passé à l'intérieur de la prison`` (Jur. 1981).
B. − Liberté partielle, relative. Cette semi-liberté de la presse fut de courte durée. Avec l'avènement de Bonaparte, les journaux et les journalistes subirent de nouvelles contraintes (Coston,A.B.C. journ., 1952, p. 13).
Prononc.: [səmilibε ʀte]. Étymol. et Hist. 1. dr. a) 1928 « mesure éducative » (Rollet, loc. cit.); b) 1970 « régime de sorties autorisées, accordé à un condamné à certains moments et sous certaines conditions » (Loi du 17 juill. ds J.O., 19 juill., art. 51, § 1, p. 6760); 2. 1946 « liberté partielle » (Ambrière, Gdes vac., p. 319). Comp. de semi-* et de liberté*. Bbg. Blochw.-Runk. 1971, p. 96.