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SELLERIE1, subst. fém.
A. − Ensemble des selles et harnais de chevaux, de montures que l'on possède, dont on a besoin. En tout état de cause, il faut garder tout ce qui est sellerie et vendre les chevaux nus (Balzac, Corresp., 1832, p. 72).Au-dessus de la toile était pendue l'ossature d'une tête de chameau, avec tout son harnachement de brides mosaïquées de pierres bleues, tout un entourage de sellerie orientale, d'étriers de mameluck (Goncourt, Man. Salomon, 1867, p. 133).
B. − P. méton. Lieu, salle où l'on range les selles et harnais. Le plancher de la sellerie luisait à l'œil comme le parquet d'un salon. Les harnais de voiture étaient dressés dans le milieu sur deux colonnes tournantes, et les mors, les fouets, les étriers, les gourmettes rangés en ligne tout le long de la muraille (Flaub., MmeBovary, t. 1, 1857, p. 62).Je m'arrête un instant à la sellerie, où Joseph astique ses harnais (Mirbeau, Journal femme ch., 1900, p. 165).
Prononc. et Orth.: [sεlʀi]. Homon., avec des restrictions, céleri. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. a) 1360 cellerie « ensemble de ce qui sert à harnacher les chevaux » (Rançon du roi Jean, A. N. KK 10a, f o55 v ods Gdf. Compl.); 1390 sellerie (Bail, A.N. MM 31, f o117 r o, ibid.); b) 1701 « lieu où l'on range ce qui sert à harnacher les chevaux » (Fur.). Dér. de selle*; suff. -erie*. Fréq. abs. littér.: 19.