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SELLER, verbe trans.
Munir une monture d'une selle; mettre et fixer une selle sur une monture. La veille, en sellant son cheval pour la chasse, le palefrenier de M. de Lacy avait enlevé les pistolets pour les nettoyer, et il avait oublié de les replacer dans leurs fontes (Ponson du Terr., Rocambole, t. 1, 1859, p. 643).Maxence (...) fait seller quelques méharas, il s'élance à la tête de ses hommes. Course folle! Il sent derrière lui les pas élastiques des chameaux, il sent la grande coulée vers l'avant, les cous tendus (Psichari, Voy. centur., 1914, p. 36).
Absol. Souvent, pour monter à cheval, je fus obligée d'aller seller et brider moi-même (Sand, Hist. vie, t. 1, 1855, p. 284).Vers cinq heures du soir, ces devoirs remplis, je fis seller, au Soleil d'Or, où j'étais descendu, et, aux lueurs du couchant, je me trouvai en vue d'un hameau (Villiers de L'I.-A., Contes cruels, 1883, p. 288).
Prononc. et Orth.: [sεle], [se-], (il) selle [sεl]. Fér. Crit. t. 3 1788, Gattel 1841 [se-]. DG, Martinet-Walter 1973 [sε-], [se-], Martinet-Walter 1973 dans la proportion 7, 10. Homon. sceller. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1150 cheval selé (Lois Guillaume le Conquérant, éd. J. E. Matzke, 20, var.); ca 1200 selé (Beuve de Hantone, éd. A. Stimming, 6322). Dér. de selle*; d'abord suff. -é* puis dés. -er. Fréq. abs. littér.: 71.