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SELF(-)MADE(-)MAN,(SELF MADE MAN, SELF-MADE-MAN) subst. masc.
Anglicisme. Celui qui ne doit sa réussite matérielle et/ou sociale qu'à ses qualités et ses mérites personnels. Synon. fils* de ses œuvres, parvenu (péj.).Fils d'un boucher d'Heidelberg, le premier self-made man (...) fait la plus grosse fortune d'Amérique dans les fourrures (Morand, New-York, 1930, p. 139).M. Brunel était un self-made-man, il faisait des affaires, il avait eu des débuts très durs, il était colossalement (...) riche (Aragon, Les Cloches de Bâle, 1933ds Rob.).
Rem. 1. Au plur. self(-)made(-)men: L'incompréhension et la médisance des self-made men de la presse et de l'édition (Coston, A.B.C. journ., 1952, p. 7). Les self made men, les anciens saute-ruisseaux (...) qui moururent multi-millionnaires (Cl. Fohlen, Le Travail au XIXes., 1967, p. 114 ds Rey-Gagnon Anglic. 1980). 2. La forme self-made man est la plus courante.
Prononc.: [sεlfmεdman], [-me-]. Étymol. et Hist. 1873 mention du terme angl. (Revue celtique, II, 151 ds Höfler Anglic.); 1881 (Le Temps, 25 août, 3f, ibid.). Empr. à l'angl.self-made man att. dep. 1832, d'abord aux États-Unis (NED Suppl.2et NED), comp. de man « homme » et self-made « de sa propre facture, fait par soi-même » comp. de made part. passé adj. de to make « faire, fabriquer » et self- élém. préf. (v. self-control). Bbg. Arveiller (R.). R. Ling. rom. 1975, t. 39, p. 210. − Humbley t. 2 1974, p. 704. − Quem. DDL t. 5.