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SÉDITION, subst. fém.
Soulèvement concerté contre l'autorité établie. Synon. agitation, discorde, émeute, insurrection, mutinerie, pronunciamento, putsch, rébellion, résistance, révolte.Sédition militaire, populaire, révolutionnaire; affreuse, déplorable, sanglante sédition; acte de sédition; flambeau, vent de la sédition; apaiser, calmer, écraser, étouffer, exciter, fomenter, réprimer une sédition. Le mot de liberté passe presque pour un cri de sédition; on persécute, on calomnie ses plus zélés défenseurs (Robesp., Discours, Guerre, t. 8, 1792, p. 91).À peine promulguée, la première ordonnance, qui abolissait la liberté de la presse, instrument de désordre et de sédition, souleva une tempête de protestations (Coston, A.B.C. journ., 1952, p. 16).
P. anal. Sédition corporelle. Agitation, trouble du corps, lorsqu'il est saisi par une émotion. L'émotion joint sans distance le choc de la pensée et la sédition corporelle dans cette continuité vitale de l'âme et du corps (Ricœur, Philos. volonté, 1949, p. 256).
Prononc. et Orth.: [sedisjɔ ̃]. Ac. 1694, 1718: sedition; dep. 1740: sé-. Étymol. et Hist. [1209 Bl.-W.3-5]; 1213 sedicion ne noise (Fet des Romains, éd. L. F. Flutre et K. Sneyders de Vogel, p. 730, ligne 4). Empr. au lat. class.seditio « id. », comp. de sed- marquant la séparation et de -itio, action d'aller, formé sur le supin itum de ire « aller ». Fréq. abs. littér.: 137. Bbg. Dub. Pol. 1962, p. 417. − Quem. DDL t. 11. − Vardar Soc. pol. 1973 [1970] p. 306.