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SCOLARISER, verbe trans.
A. − ,,Pourvoir d'écoles et d'un système régulier d'enseignement primaire une région ou un pays donné`` (Éduc. 1979).
B. − Assurer un enseignement scolaire aux enfants, soumettre à l'obligation scolaire les enfants d'un certain âge. L'école primaire élémentaire est la pièce maîtresse de l'enseignement du premier degré, parce qu'elle a pour raison d'être et pour mission de recevoir et de scolariser les enfants pour lesquels « l'instruction primaire est obligatoire » (Encyclop. éduc., 1960, p. 99).
Part. passé en empl. adj. Seule est très vivante la JEC, dans les milieux secondaires. On en devine la raison: le milieu des jeunes scolarisés est plus autonome que les autres du même âge (Philos., Relig., 1957, p. 50-2).
En partic. Soumettre (un enfant) à une discipline scolaire, faire adopter un comportement physique ou moral conforme à cette discipline. Ils ont été mis à la crèche le lendemain de leur naissance; âgés de six ans, ils ont six ans de discipline? Leur figure même est scolarisée! (Frapié, Maternelle, 1904, p. 226).
REM.
Pré-scolarisation, subst. fém.Ce qui se situe avant la scolarisation obligatoire. En fait, le gouvernement est si désireux d'assurer l'égalité des chances de tous les enfants que les travaux préparatoires du VIIePlan ont retenu comme objectif prioritaire le développement de la pré-scolarisation (Réalités, janv. 1976, p. 31, col. 2).
Prononc.: [skɔlaʀize], (il) scolarise [-ʀi:z]. Étymol. et Hist. 1. 1904 « soumettre (quelqu'un) à la discipline scolaire » (Frapié, op. cit., p. 40); 2. 1947 « donner une instruction scolaire à » (Esprit, juill., p. 21 ds Fonds Barbier: scolariser en vingt ans un million d'enfants); 3. 1964 « pourvoir (un pays, une région) d'établissements scolaires » (Rob.). Dér. de scolaire*; suff. -iser*.
DÉR. 1.
Scolarisable, adj.Qui peut être scolarisé, apte à être scolarisé. Les lycées ou les collèges techniques tels qu'ils sont conçus s'adressent à une population scolaire dépassant très largement les effectifs scolarisables du GEH [grand ensemble d'habitations] (Gds ensembles habit., 1963, p. 16). [skɔlaʀizabl̥]. 1reattest. 1963 (Le Figaro, 13 juin, p. 17 d ds Blochw.-Runk. 1971, p. 111: des enfants scolarisables); de scolariser, suff. -able*.
2.
Scolarisation, subst. fém.Action de scolariser, fait d'être scolarisé. M. Deneux a (...) pu écrire que « le prolongement de la scolarité obligatoire de 12 à 14 ans, en maintenant les enfants dans les écoles communales, a été une véritable escroquerie morale vis-à-vis des familles paysannes en leur faisant croire qu'à un prolongement de la scolarisation correspondraient un accroissement de l'instruction et un perfectionnement de l'éducation » (Debatisse, Révol. silenc., 1963, p. 69).Celui-ci [le grand ensemble d'habitations] avec un lycée ou deux joue par conséquent un rôle attractif dépassant ses besoins propres, ce qui peut s'expliquer par les conditions générales de scolarisation (Gds ensembles habit., 1963, p. 16).En partic. Taux de scolarisation. ,,Le taux de scolarisation correspond au pourcentage d'enfants qui vont à l'école par rapport à l'ensemble des enfants scolarisables (en âge d'aller à l'école)`` (Éduc. 1979). [L'enseignement audio-visuel] a été mis en œuvre à partir de 1963 pour faire face à l'explosion démographique, à l'augmentation constante du taux de scolarisation et de manière à pallier pour partie l'insuffisance numérique et parfois qualitative des enseignants (Belorgey, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 132). [skɔlaʀizasjɔ ̃]. 1resattest. a) 1947 « action de donner une instruction scolaire » (Esprit, juill., p. 21 ds Fonds Barbier: plan de scolarisation), 1955 taux de scolarisation (Le Monde, 14 mai ds Gilb. 1971), b) 1967 « action de pourvoir d'établissements scolaires (un pays, une région) » (Dub.); de scolariser, suff. -(a)tion*.
BBG.Blochw.-Runk. 1971, p. 156, 259.