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SCIERIE, subst. fém.
Atelier, usine où l'on scie des matériaux; en partic., entreprise où l'on débite le bois en planches. Dans la salle aux dix fenêtres flambantes venait de s'établir une scierie de sucre, dont on entendait les sifflements continus (Zola,Assommoir, 1877, p. 766).La maison de M. Vernet touchait presque, en effet, à la scierie, et il se souvenait (...) de la cour pleine de sciure, et des hauts tas de planches qui sentaient la résine (Ramuz,A. Pache, 1911, p. 32).
Prononc. et Orth.: [siʀi]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1421 soieries « atelier où l'on scie » (22 nov.-20 févr., Compte d'ouvrages, 6eSomme de mises, A. Tournai ds Gdf. Compl.) − 1580, ibid.; à nouv. fin xviiies. 1796 (Dusaulx, Voy. Barège, t. 2, p. 77). Dér. de scier1*; suff. -erie*; aux xviieet xviiies. on disait moulin à scie, 1690 (Fur.); calqué sur l'angl. sawmill « id. », 1553 ds NED et l'all. sägemühle, xives. ds Weygand. Fréq. abs. littér.: 59. Bbg. Lewicka (H.). Dat. de mots. Kwart. neofilol. 1954, t. 1, p. 77.