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SATURNIEN, -IENNE, adj.
A. − Qui a rapport à la planète Saturne, qui dépend de son influence.
1. ASTROL. Triste, porté à la mélancolie. Anton. jovial, jupitérien.Caractère, tempérament, univers saturnien; dominante, qualité saturnienne, œuvres saturniennes, poèmes saturniens. Toute cette littérature [mystique], ailée et dorée naguère, devenait maussade, saturnienne et lourde comme du plomb (Baudel.,Hist. extr., 1856, p. 303).La lignée des tendances saturniennes: la contrainte, l'inconvénient, le désagrément, la peine, la tristesse, le sacrifice (A. Barbault,Les Femmes illustres chez l'Astrologue, 1965, p. 200).
Complexe saturnien. Le complexe saturnien est la réaction de refus de perdre ce à quoi l'on est successivement attaché sur le parcours de sa vie (Symboles1969).
Empl. subst. Personne mélancolique. [Mazarin] ce saturnien œuvre selon la qualité de cet astre en Scorpion. Impassible, secret, obscur, dissimulé, prévoyant, cet habile manœuvrier mise sur la ruse plus que sur la violence (A. Barbault,Traité prat. d'astrol., 1961, p. 254).Le saturnien résume les caractéristiques de Saturne: rigueur, prudence, concentration, réserve, stabilité. C'est le symbole de l'introversion et de la méditation (Question de, 1985, n o62, p. 132).
2. CHIROM. Ligne saturnienne. Ligne partant du poignet, aboutissant au majeur, et qui traduit un caractère qui se réfère à la planète Saturne. Une ligne saturnienne bien droite, bien colorée, sans coupure, sans île, sans tache, appartient à un homme qui mènera bien sa barque et qui se soumettra à la fatalité; c'est un résigné (A. de Thèbes,L'Énigme de la main, 1900, p. 214).
B. − GÉOL. Période saturnienne. Temps antérieurs à la révolution qui a donné aux continents leur forme actuelle. (Dict. xixes.).
C. − LITT. LAT., MÉTR. Vers saturniens. Vers latins très anciens composés de trois iambes et demi, suivis de trois trochées et remontant au temps où Saturne régnait sur le Latium. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [satyʀnjε ̃], fém. [-jεn]. Att. ds Ac. 1694-1798 et dep. 1878. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1380 « qui a rapport à la planète Saturne » (Jean le Fèvre, trad. La Vieille, 80 ds T.-L.); b) 1549 « triste, mélancolique » (A. Du Moulin, trad. de J. de Indagine, Chiromance, p. 88 ds Hug.); c) 1900 ligne saturnienne (A. de Thèbes, loc. cit.); 2. a) 1765 vers saturnien (Encyclop.); b) 1834 période saturnienne (Boiste). Dér. sav., à l'aide du suff. -ien*, du lat. saturnius « de Saturne », lui-même dér. de Saturnus, v. l'étymol. de saturne. Aux sens 1, du n. de la planète, celle-ci, d'après les astrologues, étant pour ceux qui sont nés sous son signe, source de tristesse. Aux sens 2, du n. du dieu; l'expr. vers saturnien est directement empr. au lat. versus saturnius. Fréq. abs. littér.: 22.