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SANGLÉ, -ÉE, part. passé et adj.
I. − Part. passé de sangler*.
II. − Adjectif
A. −
1.
a) Lié, serré par des sangles. Au moment où j'étais là, un roulier passait le pont, un énorme roulier d'Allemagne, gonflé, sanglé et ficelé, qui avait l'air du ventre de Gargantua traîné sur quatre roues par huit chevaux (Hugo, Rhin, 1842, p. 17).
b) Tendu de sangles. La seconde manière de soutenir les matelas consiste à placer entre les pans un fond sanglé. On donne ce nom à un châssis garni de sangles qui s'entre-croisent mutuellement (Nosban, Manuel menuisier, t. 2, 1857, p. 25).
2. [En parlant d'un vêtement et, p. méton., de la pers.] Fortement serré, en général à la taille. Si, dès le matin, la charcutière descendait, sanglée, vernie, sans qu'un cheveu dépassât l'autre, c'était qu'elle devait être affreuse en déshabillé (Zola, Ventre Paris, 1873, p. 736).Nu jusqu'à la ceinture, il avait la taille étroitement sanglée dans un corselet de métal (Gide, Thésée, 1946, p. 1434).
B. − [En parlant d'un bœuf] ,,Dont le ventre est rétréci vers la partie antérieure, ce qui gêne le développement de sa carcasse et son engraissement`` (Fén. 1970).
C. − HÉRALD. [En parlant du cheval] ,,Qui a une sangle d'un émail particulier`` (Lar. encyclop.).
Prononc. et Orth.: [sɑ ̃gle]. Att. ds Ac. dep. 1694. Fréq. abs. littér.: 122.