| ![]() ![]() ![]() ![]() SALADE2, subst. fém. HIST., ARM. Partie de l'armure en usage en Europe au xveet au xvies.; sorte de casque ouvert ou fermé, très bombé, à visière courte, et à couvre-nuque. Comme Eustache allait faire partie du guet des métiers (...) il avait acheté une épée à coquille (...) une salade et un haubergeon (Nerval,Nouv. et fantais., 1855, p. 207).Il est impassible, et pourtant un imprudent, encasqué d'une salade ornée d'une couronne de feuilles de chêne, et qu'on n'aperçoit que de dos, flambe une arquebuse jusque sur le bord de son chapeau de couleur grise (Du Camp,Hollande, 1859, p. 135).Prononc. et Orth. V. salade1. Homon. salade1. Étymol. et Hist. 1. 1417 désigne une sorte de casque (doc. 15 juill. ds Comptes du roi René, éd. Arnaud d'Agnel, t. 2, p. 239); 2. 1557 désigne un soldat coiffé de ce casque (Monluc, lettre 8 juin ds
Œuvres, éd. A. de Ruble, t. 4, p. 78). Empr., avec attraction paron., à l'ital.celata, att. au sens 1 dep. 1417 (lat. médiév. cellata, doc. Savoie ds Gay), prob. dér. de cielo « ciel, voûte céleste » à cause de la forme très bombée de cet objet (cf. à l'appui de cette hyp. la forme cielata att. à Sienne en 1460; v. W. v. Wartburg ds R. Ling. rom. t. 23, pp. 241-242; FEW t. 2, pp. 35b-36a; Hope, p. 50; v. aussi Cort.-Zolli). STAT. − Salade1 et 2. Fréq. abs. littér.: 570. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 388, b) 912; xxes.: a) 1 060, b) 965. |