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SACRISTINE, subst. fém.
RELIG. Femme qui a soin de la sacristie d'une église. La sacristine (...) avait été à l'âtre du presbytère chercher des charbons pour les encensoirs (Renan,Souv. enf., 1883, p. 47).Quelles délices que sa première messe! Il se rangeait à droite du porche dans le recoin où se tient la sacristine et son pin de cierges (Jouhandeau,M. Godeau, 1926, p. 287).
En partic. Religieuse chargée de cette fonction dans un couvent. Depuis des jours, elle remplace notre sacristine. Elle sera ici dans un moment (Bernanos,Dialog. Carm., 1948, 2etabl., 7, p. 1596).
En appos. avec valeur d'adj. Sœur sacristine. Régulièrement, nulle religieuse ne peut mettre la main sur le ciboire vide et les linges sacrés sans une permission spéciale. D'où une certaine éminence de la religieuse sacristine (Barrès,Colline insp., 1913, p. 170).
Empl. adj. fém., rare. [Corresp. à sacristie C] Qui est le fait de la sacristie. Synon. sacristain (v. ce mot B).Le prédicateur (...) se met à parler de « l'affaire du salut », expression sacristine et boutiquière à laquelle il paraît tenir (Bloy,Journal, 1904, p. 222).
Prononc. et Orth.: [sakʀistin]. Ac. 1694, 1718: sacristaine; dep. 1740: -ine. Étymol. et Hist. 1671 (Pomey). De sacristain*; cf. ant. sougrestaine « religieuse qui s'occupe de la sacristie dans un couvent » (ca 1245, Philippe Mousket, Chron., éd. Reiffenberg, 4107), v. aussi Gdf., sacristaine (1636, Monet − 1752, Trév.), lat. médiév. sacristana « id. » (xives. ds Latham). Fréq. abs. littér.: 28. Bbg. Dauzat Ling. fr. 1946, p. 31.