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SÉQUANIEN, -IENNE, subst. et adj.
I. − Subst. masc. plur., HIST. Peuple de la Gaule qui habitait une région voisine des sources de la Seine, arrosée par la Saône et le Doubs. Le lieutenant (...) utilisait ses loisirs à composer un ouvrage sur le harnais de cavalerie en usage chez les Séquaniens au moment de la conquête des Gaules (Aymé, Jument, 1933, p. 127).
II. − Adjectif
A. − Propre à la Seine, au bassin de la Seine, plus particulièrement à la région parisienne, à Paris. Climat séquanien. Il ne repassait les ponts qu'au petit jour (...) et sans prêter la moindre attention au charme à peine éveillé du « paysage séquanien » (Martin du G., Devenir, 1909, p. 91).
B. − Qui a des caractères propres à l'un ou l'autre de ces lieux. Une petite pluie fine, très séquanienne, tambourinait aux vitres (Arnoux, Juif Errant, 1931, p. 259).
III. − GÉOL. Étage séquanien; p. ell., séquanien, subst. masc. Un des étages du Jurassique supérieur. L'étage séquanien bien caractérisé dans le Jura (Lapparent, Abr. géol., Paris, Masson, 1895, p. 192).L'on voit reparaître au dessus, terminant le séquanien, de nouveaux calcaires lithographiques (Lapparent, Abr. géol., Paris, Masson, 1895, p. 196).
Empl. adj. Relatif à cet étage. Passage d'un lit argilo-calcaire (...) à un lit quartzeux (...) dans la vase littorale séquanienne, à Hennequeville (Calvados) (Géol., t. 1, 1972, p. 652 [Encyclop. de la Pléiade]).
Prononc.: [sekwanjε ̃], fém. [-jεn]. Étymol. et Hist. 1. 1842 (Ac. Compl.: Séquanais, aise ou Séquanien, ienne. adj. et s. [géogr. anc.]) Peuple des Gaules qui habitait à l'E. de l'Arar ou de la Saône; 2. 1892 adj. « de la Seine » (Le Journ. amusant, 20 août, p. 3b ds Quem. DDL t. 17); 3. 1892 géol., adj. et subst. (Guérin). Dér. du lat. Sequana « Seine »; suff. -ien*. Au sens 1 cf. les formes Séquanais, att. comme subst. dep. 1734 (J.-B. Dubos, Hist. crit. de la monarchie fr., t. 1, p. 28: Sequanois) et comme adj. province sequanoise 1734 (Id., ibid., p. 67) et Séquanes dep. 1875 (Lar. 19e), lat. Sequani, -orum. Au sens 2 cf. la forme Séquanique 1819 (Boiste), lat. Sequanicus. Le mot a été empl. ant. (av. 1794) par A. Chénier qui envisageait de donner le nom de Séquaniennes à une certaine partie de ses Odes (à côté des espagnoles), cf. Œuvres compl., éd. A. Dimoff, t. 3, p. 228: ,,le grand nombre de morceaux semblables ne me permettra point de l'employer dans mes Sequan. [sic]``, v. aussi t. 3, p. XII.