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ROSIR, verbe
A. − Empl. intrans. Prendre une coloration rose, rosée. Le soleil se tamisait dans le crible remué des feuilles; et le jour, ainsi bluté, se muait au contact du blanc, en rose. Durtal, qui s'apprêtait à lire son paroissien, vit les pages rosir (Huysmans, En route, t. 2, 1895, p. 57).J'observais une crête neigeuse se détacher à l'horizon, blanche comme une traînée de lait, rosir rapidement et disparaître avec la naissance du jour (Cendrars, Bourlinguer, 1948, p. 230).
B. − Empl. trans. Donner une coloration rose (à quelqu'un, quelque chose). Synon. roser.Il salua gaiement la vieille ville, dont le soleil rosissait les toits et le sommet des tours (Rolland, J.-Chr., Adolesc., 1905, p. 302).
REM.
Rosissant, -ante, part. prés. en empl. adj.Qui rosit, devient rose. C'était une fillette au teint doré, rosissant délicatement aux pommettes (Rolland, J.-Chr., Foire, 1908, p. 781).
Prononc. et Orth.: [ʀozi:ʀ], (il) rosit [ʀozi]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1823 « rendre rose » (Boiste). Dér. de rose2*; dés. -ir. Fréq. abs. littér.: 42.
DÉR.
Rosissement, subst. masc.Fait de rosir, passage d'une couleur vers le rose. (Dict. xxes.). Rosissement du visage. [ʀozismɑ ̃]. 1reattest. 1894 (Sachs-Villatte, Französisch-deutsches Supplement-Lexikon ds Quem. DDL t. 5); de rosir, suff. -(isse) ment1*.