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ROQUENTIN, subst. masc.
Vieux
A. − HIST. ,,Vieux militaire préposé à la garde des rocs, des lieux fortifiés`` (Bach.-Dez. 1882).
B. − Péj. Vieillard ridicule qui veut faire le jeune homme. Si je n'avais pas eu le malheur de rencontrer ce vieux roquentin, je posséderais encore Josépha (Balzac,Cous. Bette, 1846, p. 12).La femme, elle, s'amusait beaucoup à ces galanteries de roquentin provincial, à ce don-juanisme de hobereau (Richepin,Glu, 1916, p. 152).
C. − Chanteur de chansons satiriques; la chanson elle-même. (Dict. xixeet xxes.).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɔkɑ ̃tε ̃]. Att. ds Ac. dep. 1835. Littré: roquentin ,,on écrivait la plupart du temps rocantin``; Lar. Lang. fr.: roquentin, rocantin; Rob. 1985: roquentin. Étymol. et Hist. 1. a) 1630 roquentin « jeune élégant qui fait la cour à une femme » (La promenade du Cours à Paris ds Var. hist. et litt., t. 9, p. 129); b) 1669 « vieillard ridicule qui veut faire le jeune homme » (Widerhold Fr.-All.); 2. a) 1631 « chanteur de chansons satiriques » (Cabinet des chansons, p. 71); b) 1640 « chansons composées de parties de plusieurs autres chansons » (La Comédie des chansons ds Anc. Th. fr., t. 9, p. 137). Dér., sur le modèle de mots tels que ignorantin* et plaisantin* du part. prés. du verbe roquer, très répandu dans les parlers gallo-romans du Nord aux sens de « heurter, roter, craquer, croquer » (v. FEW t. 10, pp. 448-449), lui-même formé sur le rad. expr. rok- qui évoque un son soudainement interrompu (d'où aussi 1462 un viel usé rocquart « un vieillard décrépi et grognon », Villon, Testament, éd. J. Rychner et A. Henry, 734; v. en partic. le commentaire des éd.; roquet*). 2 a sans doute p. allus. à ses chants heurtés. Fréq. abs. littér.: 25. Bbg. Nies (F.). Textarten-Appellative... Z. rom. Philol. 1982, t. 98, pp. 327-328.