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RONRONNER, verbe intrans.
A. − [Le suj. désigne un chat] Faire des ronrons. Ronronner d'un air béat, en paix. Elle grattait le menton du chat qui ronronnait de plus belle, ouvrant les yeux, faisant scintiller ses topazes à peine barrées d'une ligne noire (Huysmans,Sœurs Vatard, 1879, p. 75).
P. métaph. [Le suj. désigne une pers.] Ronronner de contentement, de satisfaction. Renan sur le tard se laissait aller à pontifier. Des jeunes gens l'entouraient, il fermait les yeux, ronronnait (Barrès,Cahiers, t. 6, 1908, p. 237).
Empl. trans. [Le suj. désigne une pers.] La jeune mère ouvrit l'écrin (...) et toute l'assistance, ronronnant des compliments et des remerciements, se pencha sur les diamants (L. de Vilmorin,Mmede ***, 1951, p. 71).
B. − P. anal. [Le suj. désigne une chose ou un autre animal] Ronfler sourdement et régulièrement. Synon. vrombir.La bouillotte, le feu, la machine, le moteur ronronne. Le cri d'un coq éclate et les colombes ronronnent. La ruche tournoie et ronronne (Jammes,Rom. du lièvre, 1903, p. 351).L'avion ronronne. Certains passagers bavardent à mi-voix. Les autres dorment (Cocteau,Maalesh, 1949, p. 28).
Prononc. et Orth.: [ʀ ɔ ̃ ʀ ɔne], (il) ronronne [-ʀ ɔn]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1853 (Baudelaire, trad. E. Poe, Nouvelles Histoires extraordinaires, éd. 1961, Le Chat noir, p. 33). Dér. de ronron*; dés. -er. Fréq. abs. littér.: 125.