| ![]() ![]() ![]() ![]() ROMANISTE3, subst. et adj. LING. (Personne) qui se spécialise dans les langues romanes. Synon. moins usité romanisant2.Les études romanes, inaugurées par Diez, − sa Grammaire des langues romanes date de 1836-1838, − contribuèrent particulièrement à rapprocher la linguistique de son véritable objet. C'est que les romanistes se trouvaient dans des conditions privilégiées (...); on connaissait le latin (Sauss.1916, p. 18).Le lecteur français, non romaniste, ne saurait qu'à l'aide d'une traduction lire les grandes œuvres de la littérature du Moyen-Âge (Arts et litt., 1936, p. 56-11).− En partic. ,,Personne qui parle ou étudie les différents dialectes du midi de la France`` (France 1907). Les savants, qui approfondissent chaque jour davantage notre ancienne langue, ont renoncé presque tous au surnom de Provençalistes. Ils s'appellent aujourd'hui Romanistes » (L. Xavier de Ricard,ds France 1907).Ses théories [de C. Fauriel] sur l'existence d'une poésie épique occitane (...) sont reprises aujourd'hui par les romanistes des jeunes générations (DLF M.Â). REM. Romanisme, subst. masc.Branche de la linguistique qui s'intéresse aux langues romanes, qui les étudie. Dès 1816 Raynouard publie son Choix de Poésies de langue d'oc et oriente ses recherches du côté d'(...) un romanisme scientifique. Il a, dit Gaston Paris « eu le premier l'idée d'embrasser dans une grammaire et un lexique l'ensemble des langues romanes », d'où le « romanisme » des universités germaniques (Thibaudet, Hist. litt. fr., 1936, p. 66). Prononc. et Orth.: V. romaniste1. Étymol. et Hist. 1872 (Romania t. 1, p. 127). Dér. de roman2*; suff. -iste*. |