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RITUALISME, subst. masc.
A. − HIST. RELIG. Dans la seconde moitié du xixes., tendance d'une fraction de l'Église anglicane, à vouloir augmenter l'importance des rites et à se rapprocher de certains rites catholiques romains. Dès les premiers jours de son ministère, les évêques et la Reine le forcent [Disraëli] à défendre un projet de loi pour en finir avec le ritualisme, c'est-à-dire avec les pratiques romaines dans l'Église anglicane (Maurois,Disraëli,1927, p. 271).
B. − P. ext. Respect exagéré des rites d'un culte; formalisme liturgique. (Dict. xxes.).
C. − P. anal. Fait d'être attaché à des pratiques, à des manières habituelles de faire. C'est une conscience [la conscience paysanne] semi-organique, semi-mythique, où tout ce qui touche au bien de la terre, aux limites de la propriété et au rythme des saisons revêt un caractère plus ou moins sacré. Sa méfiance est faite de ritualisme autant que d'intérêt (Mounier,Traité caract.,1946, p. 84).
Prononc. et Orth.: [ʀitɥalism]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1829 (Boiste: Ritualisme, description, traité, système des rites de l'église); spéc. 2. 1875 hist. relig. angl. (Lar. 19e: Ritualisme. Nom donné, en Angleterre, à la tendance religieuse de ceux qui cherchent à augmenter l'importance des cérémonies religieuses, et particulièrement de ceux qui sont plus ou moins portés vers le catholicisme). 1 dér. sav. de rituel*; suff. -isme*; 2 empr. à l'angl. ritualism « id. » dep. 1843 ds NED, dér. de ritual « relatif au rite » dep. 1570, ibid., du lat. ritus, v. rite.