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RIS1, subst. masc.
A. − Subst. masc.
1. Vx, littér. Action de rire, manière de rire. On ne crée pas des jours de plaisir, comme des jours de deuil, et l'on ne commande pas les ris aussi facilement qu'on peut faire couler les larmes (Chateaubr.,Génie, t. 2, 1803, p. 315).Jamais spectacle plus grotesque n'a excité des ris plus immodérés (Jouy,Hermite, t. 4, 1813, p. 123).
2. HIST. ECCL. Ris de Pâques. Bon conte que les prédicateurs avaient coutume de faire à leur auditoire, le jour de Pâques. (Dict. xixeet xxes.).
B. − Subst. masc. plur.
1. MYTH., poét. Divinités qui présidaient à la gaieté. L'Amour n'enfante que des larmes; Les Amours sont frères des Ris! (Hugo,Odes et ball., 1828, p. 254).Mais, monsieur, répliqua le vieillard Nicodème, nous ne nous en prenons ni aux Grâces ni aux Ris, encore moins aux images de Dieu et des saints (A. France,Opin. J. Coignard, 1893, p. 237).
2. Au fig., littér. Plaisirs. Par-tout régnent les jeux, les danses et les ris (Delille,Paradis perdu, t. 3, 1804, p. 285).Seul, M. La Mortagne, que le vin rendait solennel, méprisait les ris et les jeux (Toulet,Demois. La Mortagne, 1920, p. 149).
Prononc. et Orth.: [ʀi]. Homon. ris2, 3. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1150 (Wace, St Nicolas, éd. E. Ronsjö, 1293: grant ris). Du lat. risus « rire; objet du rire », dér. de ridere (rire1*).