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REVERDI, -IE, part. passé, adj. et subst. fém.
I. − Part. passé de reverdir* et empl. adj.
A. − [En parlant d'un végétal, de la nature, etc.] Qui a retrouvé sa verdure, sa verdeur. Bois reverdi. Nous, les arbres sombres Qui (...) Grandissons, rajeunis sans cesse et reverdis (Hugo,Légende, t. 4, 1877, p. 504).Elle contemplait (...) la beauté des terres reverdies. Tout partait: arbres à fruits (...), seigles déjà grands (Moselly,Terres lorr., 1907, p. 129).
P. anal. ou au fig. [En parlant d'une pers. ou d'une chose] Qui a retrouvé sa force, son éclat, une apparence plus jeune. Synon. ragaillardi, revigoré; anton. affaibli.L'homme (...) plein de ressort; à demi foudroyé par la mort d'un fils de onze ans, mais repoussant et reverdi, sans rouillure, ayant pris son parti de la vie (Goncourt,Journal, 1857, p. 388).
B. − TANN. [En parlant d'une peau] Qui a subi le reverdissage. Si les solutions de trempe sont trop acides ou trop basiques: elles gonflent (...) les couches superficielles de la peau et laissent les couches profondes non reverdies, et sujettes à putréfaction (Bérard, Gobilliard,Cuirs et peaux, 1947, p. 38).
II. − Subst. fém., HIST. LITTÉR. Chanson des trouvères et des troubadours des xiieet xiiies., ayant pour thème le renouveau printanier et les sentiments correspondants (gaieté, amour). La demoiselle, que le poète rencontre au printemps dans un jardin fleuri, n'est ni une « dame hautaine » ni une bergère. Sa beauté idéale et son riche vêtement font d'elle la princesse d'une gracieuse féerie. Cette variante de la pastourelle s'appelle reverdie ou « chanson de printemps » (G. Picot,La Poés. lyrique au Moy. Âge, Paris, Larousse, t. 2, 1963, p. 51).
Prononc. et Orth.: [ʀ əvε ʀdi]. Att. ds Ac. dep. 1694.