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RETARDATEUR, -TRICE, adj.
Qui ralentit, qui retarde. Un porteur. Il nous soulagera de notre valise, assez légère certes, poids mort et retardateur cependant (Arnoux, Double chance, 1958, p. 211).
TECHNOL. Qui ralentit le mouvement, le fonctionnement d'un mécanisme, d'un phénomène. Dispositif, organe, frottement retardateur; force retardatrice. L'action retardatrice de la terre sur la lune a dû être au début environ 32 000 fois plus forte que l'action retardatrice de la lune sur la terre (H. Poincaré, Hyp. cosmogon., 1911, p. 179).
Subst. masc. Produit qui est destiné à ralentir un phénomène (séchage d'une encre, prise du béton, fermentation d'aliments, etc.). La vitesse d'élimination (...) de l'eau d'alimentation des chaudières dépend du pH de l'eau, de la température et de la présence de retardateurs (subst. organiques) (J. Phys. et Radium, Chim. phys., 1935, p. 277).
TECHN. MILIT. [En parlant d'actions, de combats] Destiné à freiner la progression ennemie. Une pareille décision correspond bien à la mission retardatrice prescrite aux armées du centre (Foch, Mém., t. 1, 1929, p. 83).
Prononc. et Orth.: [ʀ ətaʀdatœ:ʀ], fém. [-tʀis]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1743 terme de phys. force retardatrice (D'Alembert, Traité de dynamique, Œuvres, t. 14, p. 214 ds Littré); 2. 1894 terme de phot. subst. masc. (Almanach Hachette pour 1895, p. 332: Le Retardateur qui ralentit l'action du révélateur). Dér. sav. de retarder*; suff. -eur2*. Bbg. Darm. 1877, p. 201. − Quem. DDL t. 17.