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RESSUER, verbe intrans.
A. − Qqn ressue (rare).Transpirer, suer de nouveau ou beaucoup. Et vingt fois de suite, il recommença [à remplir et à vider l'arrosoir], retrempa ses pieds, ressua en faisant geindre le volant de la pompe (Maupass., Contes et nouv., t. 1, Dimanches bourg. Paris, 1880, p. 297).
B. − Qqc. ressue
1. Laisser évaporer, rendre son humidité. Synon. ressuyer.Arbre, crépi, paroi, plâtre, terre qui ressue. C'était une maison dévorée par le salpêtre, et dont les murs portaient des taches vertes, ressuaient, puaient (Balzac, Pts bourg., 1850, p. 129).P. métaph. Mais rien ne ressuait ensuite et tout son passé mijotait en lui indéfiniment (Arnoux, Rossignol napol., 1937, p. 26).
2. Spéc. Subir une opération de ressuage. Faire ressuer qqc. Soumettre au ressuage. V. ressuage ex. de R. Calvel.
Prononc. et Orth.: [ʀ əsɥe], (il) ressue [ʀ əsy]. Barbeau-Rodhe 1930: je ressue [ʒ ə ʀs], [ʒ ʀ ə-]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1. 1erquart xiiies. resüer « suer de nouveau » (Reclus de Molliens, Charité, 104, 5 ds T.-L.); 2. technol. a) 1692 métall. (Boizard, Traité des monnaies, p. 194); 1723 ressuer (les métaux) « en opérer la séparation par la liquation » (Savary); b) 1751 « laisser échapper son suc (en parlant des graines de cacaoyer mises en tas) » (Encyclop. t. 2, p. 499b); c) 1762 « laisser sortir son humidité intérieure (en parlant d'un mur) » (Ac.). Dér. de suer*; préf. re-*.