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RÉSERVÉ, -ÉE, part. passé, adj. et subst.
I. − Part. passé de réserver*.
II. − Adj. et subst. (Celui, celle) qui fait preuve de réserve.
A. − Adj. Synon. circonspect, discret, retenu.Il l'aimait [son fils] (...) avec toute la tendresse honteuse cachée en lui, qui n'avait jamais pu sortir, s'épandre, même aux premières heures de son mariage, sa femme s'étant montrée sèche et réservée (Maupass.,Contes et nouv., t. 2, M. Parent, 1886, p. 590).
[P. méton.] Air, caractère, maintien réservé; attitude, tenue réservée. Mes parents m'avaient parfaitement communiqué leurs goûts aristocratiques et réservés (Stendhal,H. Brulard, t. 1, 1836, p. 172).
À valeur de neutre. Cette longue respiration de femme [chez Picasso] a quelque chose de réservé, de chaste, de virginal (Cocteau,Poés. crit. I, 1959, p. 118).
B. − Subst. Je crois, mon pauvre réservé, que ce n'est pas la bonne route pour réussir auprès d'elles (Delacroix,Journal, 1822, p. 12).Heureusement Martine, la réservée, la calme, la constante, avait eu pitié (Butor,Passage Milan, 1954, p. 147).
Loc. verb., vieilli. Faire le/la réservé(e). Feindre une attitude de réserve. Cet homme fait bien le réservé (Ac.).
Prononc.: [ʀezε ʀve]. Fréq. abs. littér.: 2 215. Fréq. rel. littér.: xixes.: a) 3 194, b) 2 834; xxes.: a) 3 053, b) 3 339.