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REPENTANCE, subst. fém.
Vieilli ou littér.
A. −
1. RELIG. Regret douloureux que l'on a de ses péchés, de ses fautes et désir de se racheter; p. méton., manifestation de cette attitude. Synon. repentir.Il demanda et obtint l'absolution avec de grands sentiments de piété et de repentance (J. de Maistre, Pape, 1819, p. 229).Le Jour des Expiations [Jour du grand Pardon] auquel culmine le temps de pénitence, est un jour de « tourment de soi » (abstention totale de nourriture et de boisson) et de contrition, de repentance et de confession (J. Epstein, Le Judaïsme, trad. par L. Jospin, Paris, Payot, 1959, p. 164).
2. P. ext. Regret d'une action quelconque. On lui a pardonné son égarement, parce qu'il a témoigné beaucoup de repentance (Lar. encyclop.).
B. − Loc. adj. Sans repentance. Sans changement de résolution. Je me dis aussi que la jeunesse est un don de Dieu, et comme tous les dons de Dieu, il est sans repentance (Bernanos, Journal curé camp., 1936, p. 1254).
Prononc. et Orth.: [ʀ əpɑ ̃tɑ ̃:s]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. Déb. xiies. « regret de ses fautes » (en parlant de Judas) (Benedeit, St Brendan, éd. E.G.R. Waters, 1303); 2. ca 1200 estre en repentance « regretter une action commise » (Chansons ds du Chastelain de Couci, éd. A. Lerond, XXIII, 23); 3. 1681 « changement de résolution » (Bossuet, Hist., II, 7 ds Littré). Dér. du part. prés. de repentir1*; suff. -ance*. Fréq. abs. littér.: 28. Bbg. François (A.). La Dés. ance ds le vocab. fr. Genève-Lille, 1950, p. 67.