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RENNE, subst. masc.
A. − ZOOL. Mammifère ruminant de la famille des Cervidés, de grande taille, aux bois aplatis et dentelés, vivant dans les régions froides de l'hémisphère nord et domestiqué par certains peuples (Lapons, Esquimaux, Finnois, etc.). Troupeau de rennes. Les rennes du nord de l'Europe, les carribous et les orignaux de l'Amérique septentrionale, ont leur temps de migrations, toujours calculé comme celui des oiseaux, pour l'utilité et les besoins de l'homme (Chateaubr., Génie, t. 1, 1803, p. 197).Après les sapins, d'immenses forêts de pins tapissées de mousse blanche comme la neige sont les abris où les Lapons et les rennes hivernent (Bonstetten, Homme Midi, 1824, p. 24).
Rem. Au Canada le renne est appelé caribou.
P. méton.
La peau de renne apprêtée. Ces tissus, dont l'aspect sauvage est accentué par des jarres de renne ou de mohair, n'excluent pas (...) des lainages moins marquants (Combat, 25 juill. 1958, p. 9, col. 3-4-5).
La chair comestible de cet animal. Il y a déjà trois cents lieues de moins entre nous, car, poussés par la curiosité, nous avons été jusqu'aux frontières de la Laponie, voir des Lapons dans leur hutte, et manger du renne avec eux (J.-J. Ampère, Corresp., 1827, p. 480).
B. − PRÉHIST. Âge, époque du renne. Paléolithique supérieur. Si abondant [le renne], que Lartet proposait de le prendre comme caractéristique et a donné au magdalénien le nom d'époque du renne (Mortillet, Le Préhistorique, Paris, C. Reinwald, 1883, p. 459).Une sorte de moyen-âge artistique succède à la brillante époque du Renne (J. Déchelette, Manuel archéol. préhist., celt. et gallo-romaine, t. 1, 1908, p. 583).
Prononc. et Orth.: [ʀ εn]. Homon. reine, rêne. Ac. 1718, 1740 subst. fém. ,,quelques-uns le font masculin``; dep. 1762 subst. masc. Étymol. et Hist. 1552 zool. reen, cité comme mot d'empr. (Münster, La Cosmographie universelle [trad. de l'all.], VI, 1051 ds DG); 1678 renne (Journal des savants, t. 12, 27 juin, p. 252). Empr. au norv. ou suédoisren « id. ». L'a. et m. fr. connaît aussi un subst. rengier/rangier « id. » (1269-78, Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 15684), encore en usage comme terme d'hérald. et qui est empr. au dan. rendyr « id. » qui remonte à l'a. nord. hreindȳri (d'où l'all. Rentier). Voir FEW t. 16, p. 695a et Kluge20. Fréq. abs. littér.: 77. Bbg. Benveniste (É.). Lat. reno et le n. du renne. R. Philol. Litt. Hist. anc. 1964, t. 38, pp. 201-212. − Colomb. 1952/53, p. 464.