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REMBRANESQUE, REMBRANDTESQUE, adj.
A. − Relatif à Rembrandt, notamment à son goût pour le clair-obscur où se fondent décor et personnages, mettant en valeur l'expression des visages, des regards, créant une atmosphère de mystère, d'interrogation, d'intense vie intérieure. Le rayon rembrandtesque qui vient soudain parmi le bitume stimuler une verrerie ou une cuirasse (Claudel,Poète regarde Croix, 1938, p. 207).
B. − P. anal.
1. [En parlant d'une œuvre, d'un sujet ou d'une qualité artist.] Qui rappelle l'art de Rembrandt. Les créateurs (...) peuvent (...) passer (...) de la couleur violente et plate (...) aux ombres rembranesques striées de mille écailles de clartés (Lhote,Peint. d'abord, 1942, p. 19).Dans les œuvres récentes de Gromaire, la dominante du noir, du clair-obscur s'affirme. (...) Gromaire s'achemine vers une gravité rembranesque (Cassou,Arts plast. contemp., 1960, p. 628).
Empl. subst. masc. sing. à valeur de neutre. [Durameau] a souvent cherché dans ses dessins le rembranesque, faisant choix de papier fauve (...) dont il éclairait les lumières restreintes, de blanc de gouache (E. de Goncourt,Mais. artiste, t. 1, 1881, p. 72).
2. [En parlant d'une scène de la vie courante, etc.] Qui évoque un tableau de Rembrandt. Rien n'était plus rembranesque que cette silhouette de jeune fille, toute dans l'ombre, la plus gracieuse tache qui puisse être faite sur un fond tout de feu et de lumière (Goncourt,Journal, 1862, p. 1083).
REM.
Rembranesquement, adv.D'une manière rembranesque. Un café de peintres, (...) décoré par les habitués de pochades Rembranesquement enfumées (Bourget,Physiol. amour mod., 1890, p. 103).
Prononc.: [ʀ ɑ ̃bʀanεsk], [ʀ ɑ ̃bʀ ɑ ̃tεsk]. Étymol. et Hist. Av. 1841 rembranesque (A. Bertrand, Gaspard de la nuit, p. 194 ds Quem. DDL t. 15). Dér. de Rembrandt (d'apr. la prononc.), peintre holl. [1606-1669]; suff. -esque*. Bbg. Quem. DDL t. 15, 28.