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RÉINFECTER, verbe trans.
PATHOL. Infecter de nouveau. (Dict. xixeet xxes.).
− Empl. pronom. Par contre, l'infection secondaire du nez sous forme d'ulcères lupiques ou d'ulcérations tuberculeuses se rencontre assez fréquemment chez des malades phtisiques qui se sont réinfectés sans doute localement avec leurs doigts souillés de crachats bacillifères (Calmette,Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 123).Au contraire, il est fréquent de voir des malades se réinfecter 4, 5, 6 fois et plus, sans qu'il s'agisse toujours de réviviscences de leur première chaude-pisse (Hudelods Nouv. Traité Méd.fasc. 1 1926, p. 492).
Prononc.: [ʀeε ̃fεkte], (il) réinfecte [-fεkt]. Étymol. et Hist. 1549 (Est.). Dér. de infecter*; préf. ré-*.
DÉR.
Réinfection, subst. fém.,,Infection qui se surajoute à une infection préexistante mais non évolutive ou apparemment guérie, et qui est provoquée par le même agent pathogène`` (Méd. Biol. t. 3 1972). La phtisie aiguë pulmonaire, dont le pronostic est fatal pour les sujets vierges de toute infection tuberculeuse antérieure, peut atteindre des sujets rendus résistants aux réinfections tuberculeuses par une infection ancienne et bénigne (Calmette,Infection bacill. et tubercul., 1920, p. 171).− [ʀeε ̃fεksjɔ ̃]. − 1reattest. 1904 (Nouv. Lar. ill.); de réinfecter, suff. -(a)tion*.