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REGARNIR, verbe trans.
A. − Garnir de nouveau (ce qui est dégarni). Regarnir une armoire, une étagère, un sac, une trousse. Sa lampe à alcool était regarnie de la veille (Martin du G., Thib., Été 14, 1936, p. 20).
SYLVIC. Procéder à de nouveaux ensemencements ou à de nouvelles plantations pour combler les vides. Regarnir un bois, une forêt, une plantation. Certaines surfaces regarnies donnent dès maintenant des produits d'éclaircies utilisables par les usines à pâte (Industr. fr. bois, 1955, p. 23).
B. − Mettre une nouvelle garniture. Regarnir un canapé, un chapeau, un fauteuil, une robe. Il n'y a plus débrayage, le disque est usé, et il faut, soit le changer, soit le regarnir (Chapelain, Techn. automob., 1956, p. 362).
REM.
Regarni(s),(Regarni, Regarnis) subst. masc.,sylvic. a) ,,Remplacement des manquants dans une plantation ou d'un semis naturel incomplet`` (Plais. 1969). La main-d'œuvre était alors nombreuse et bon marché et avec cette forte densité, on n'avait pas à se préoccuper des regarnis au cours des années qui suivaient la plantation (Forêt fr., 1955, p. 17).b) ,,Endroit d'une forêt qui, après une coupe ne comportant pas de repousse, est ensemencé ou planté pour éviter un reboisement inégal`` (Fén. 1970).
Prononc. et Orth.: [ʀ əgaʀni:ʀ], (il) regarnit [-ni]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. Ca 1225 « remettre une garnison (dans un château pour le défendre) » ou « remettre en état de défense (un château) » (Hist. de Guillaume le Maréchal, 495 ds T.-L.; v., pour le sens, DEAF, s.v. garnir, col. 330); 2. a) 1286 « remettre en état (une maison) » (doc. ds Gdf.); b) 1549 « garnir de nouveau de ce qui complète ou orne » (Est.). Dér. de garnir*; préf. re-*.