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REFOURRER, verbe trans.
Fam. Fourrer, mettre de nouveau (quelqu'un, quelque chose dans quelque chose). Synon. remettre, refoutre (vulg.).Il me semble, jeune homme, quoi que tu en dises, qu'il ne serait pas mal de refourrer des vers dans la Revue de Paris (Flaub., Corresp., 1856, p. 120).B., qui a écrit à mon père une lettre de huit pages pour le conjurer de ne pas me refourrer à la boîte et à moi une lettre de quatre pour m'engager vivement à faire de la musique et de la philo (Alain-Fournier, Corresp.[avec Rivière], 1905, p. 70).
Empl. pronom. réfl. S'introduire de nouveau (dans, entre quelque chose). Se refourrer entre les draps. Je vais me refourrer dans le lit, tu n'auras plus peur que je prenne du mal. Lorsqu'elle fut recouchée (...), il parut en effet se calmer un peu (Zola, Bête hum., 1890, p. 252).
[Avec un compl. prép. à] Se remettre (à une activité). Travaillé avec assez d'application au coin du feu. − Griffonné de la De Gesvres, puis ceci, et vais me refourrer à l'Innocent III (Barb. d'Aurev., Memor. 2, 1839, p. 397).
Prononc.: [ʀ əfuʀe], (il) refourre [-fu:ʀ]. Étymol. et Hist. 1549 « mettre de nouveau dedans » (Est.) − 1611, Cotgr.; à nouv. au xviiies. 1765 se refourrer (J.-J. Rousseau, Corresp., lettre à M. du Peyrou, 6 avr., éd. T. Dufour, t. 13, p. 194); 1832 trans. (Th. Gautier, Jeunes-France, p. 66 ds Mat., p. 256). Dér. de fourrer* à l'aide du préf. re-*; le mot est att. au sens de « garnir de fourrure » du xives. (v. Gdf.) à Oudin Fr.-Esp. 1660. Fréq. abs. littér.: 18.