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RAIRE, RÉER, verbe intrans.
Rare. [Le suj. désigne un cerf, un chevreuil] Bramer, crier. Et tout à coup, plus puissant encore, son brame monta vers les étoiles (...) Il renversait le col en arrière et réait sans pouvoir s'arrêter (...) À la fin de chaque raire sa voix s'étranglait dans sa gorge (Genevoix, Dern. harde, 1938, p. 56).
REM.
Raire, subst. masc.Cri du cerf ou du chevreuil. Si l'on veut appeler les chevrettes (...), c'est le « raire » du brocard qu'il faudrait imiter. C'est un son assez sourd, auquel les chevrettes ne sont vraiment sensibles que pendant un temps très court de l'époque des amours (Vidron, Chasse, 1945, p. 98).V. ex. supra.
Prononc. et Orth.: [ʀ ε:ʀ], (il) rait [ʀ ε]; [ʀee], (il) rée [ʀe]. Homon. formes de rayer. Ac. dep. 1762: raire; Littré, Lar. Lang. fr., Rob. 1985: raire, réer. Conjug. raire comme traire, réer comme créer. Étymol. et Hist. 1. Raire a) 1remoit. xiiies. « crier; grincer » (Guillaume Le Vinier, Poésies, éd. Ch. Ménard, XV, 23-24: Maiz cil qui ne set vieler fait raire La vïele), attest. isolée; b) 2emoit. xives. (du cerf, du chevreuil) « pousser un cri » ici inf. subst. (Jehan d'Arkel, Li Ars d'amours, II, 311 ds Gdf. Compl.); 2. réer ca 1390 « id. » (Gaston Phébus, Livre de Chasse, éd. G. Tilander, 36, 7, p. 167). Du b. lat. ragĕre « mugir, rugir, beugler » att. une seule fois au xes. ds CGL t. 3, p. 432 d'où le roum. rage « id. » (en parlant d'un bovin) »; v. aussi railler. Bbg. Bolbjerg (A.). Six verbes fr.: la catégorie -aire. R. rom. 1979, t. 14, n o1, pp. 114-116.