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RECTORAT, subst. masc.
A. − Rare. Fonction de direction, de gouvernement. L'analogie entre les représentations du poète et celles du rêve, dans ce que celles-ci ont d'étranger à tout rectorat intellectuel, a été suivie (...) par un maître patenté de l'intellectualisme (Benda, Fr. byz.,1945, p. 27).
B. − Dignité, charge de recteur (d'Académie, en France). Augustin se rappelait sa carrière forte et singulière. Une chaire de faculté, un siège de député occupé deux ans, un bref rectorat (Malègue, Augustin,t. 2, 1933, p. 424).
C. − P. méton.
1. Temps durant lequel un recteur exerce ses fonctions. Pendant son rectorat. Dans le commencement de son rectorat (Ac. 1798-1935).
2. Bureaux et services d'administration dépendant du recteur (d'Académie, en France); bâtiment où est installé le recteur. Rectorat de Nice, de Paris; réception dans les salons du rectorat. L'ensemble des services dont dispose le recteur pour diriger son académie constitue le rectorat (Encyclop. éduc.,1960, p. 42).
D. − RELIG. CATH., région. Charge exercée par un prêtre délégué par l'évêque. Il pensa que le révérend Jacquemin Hérode serait probablement un jour ou l'autre nommé doyen de Saint-Pierre-Port subrogé de l'évêque, et que le rectorat de Saint-Sampson deviendrait vacant (Hugo, Travaill. mer,1866, p. 124).
Prononc. et Orth.: [ʀ εktɔ ʀa]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. a) Av. 1615 rectoriat « charge de recteur » (E. Pasquier, Recherches de la France, p. 802); b) 1636 rectorat « temps durant lequel on exerce la charge de recteur » (Monet). Dér. de recteur1* d'apr. le lat. rector; suff. -at*. Cf. lat. médiév. rectoratus att. en 1296 au sens de « maison du recteur (supérieur ecclésiastique) » et en 1431 « charge, office de recteur (également au sens ecclésiastique) » (v. Latham), et le lat. médiév. rectoria att. en 1141 au sens de « charge de gouverneur » et en 1249 au sens de « charge de recteur d'université », qui a vécu dans le prov. rectoria (1400) et le m. fr. rectorie (1394), v. FEW t. 10, p. 162.